Macron face au peuple corse

Publié le par Lambert

L'affirmation du "peuple corse", le statut de la langue corse apparaissent comme des sujets très symboliques. Rigidité républicaine ou pragmatisme? Le vrai sujet sera plutôt le degré d'autonomie et d'adaptation des lois.

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C
Je conteste l'existence d'un "peuple" corse, au sens politique. Certes il y a des humains, des clans, qui parlent corse, et qui ont une histoire commune, assez endogame, mais pourquoi "peuple" ? Un "peuple" au sens politique, de Rousseau, c'est une volonté. Une volonté d'association, d'unité, de projet , de culture, et de langue. Une souveraineté. Pq? Parce que le peuple est "le souverain" ou "le prince". Hors de lui aucun souverain ni aucun prince. Le peuple est comme la République, indivisible.<br /> Quiconque refuse d'appartenir au peuple (au singulier), refuse d'être citoyen, affaiblit le peuple. Et donc "on l'obligera à être libre" dit Rousseau d'un splendide oxymore...Car nous (le peuple uni) nous refusons d'être affaiblis par ceux qui feraient dissidence. Ou alors peuple est employé de façon descriptive, au sens d'ethnie. C'est acceptable si l'on veut, mais ethnie est plus rigoureux. Et ne contient pas de sens ni de visée politique. Sinon de quelles lois communes oserait se dispenser le "peuple" corse..? Ce serait s'auto-exclure de l'unique peuple français, ce que l'ethnie corse ne veut pas.
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